Dr Martin Grenier

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Chiropratique | 2 novembre

Stress, volume d’entraînement et blessures…

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Les tissus du corps humain ont tous une capacité maximale de résistance au stress. Notre cerveau analyse de façon dynamique l’effort produit par notre corps durant une activité afin de le limiter s’il s’approche de son seuil de capacité, ce qui permet la protection de nos tissus (muscles, tendons, ligaments, etc.). Si la capacité maximale d’un tissu est atteinte, celui-ci devient moins apte à effectuer une tâche, et d’autres tissus devront être utilisés en compensation. Il faut donc donner un temps de repos suffisant à notre corps afin qu’il puisse effectuer ses différentes activités le plus efficacement possible avec le moins de compensations possibles. Lorsque le corps est poussé à bout par une activité ou une série d’activités et qu’il doit trop s’en remettre aux compensations pour compléter la tâche, les blessures apparaissent.

Un volume trop élevé de stress mécanique imposé au corps est donc l’une des causes de blessure les plus importantes (en faire trop, trop rapidement, après en avoir fait trop peu pour trop longtemps). Cependant, ce volume est affecté par une multitude de facteurs qui ne sont pas toujours considérés.

  • Stress physique : Toute activité physique impose une fatigue au corps dans une plus ou moins grande mesure. Que ce soit une séance d’entraînement ou du travail manuel pour des rénovations, on sollicite nos tissus de différentes façons, ce qui crée de la fatigue. Bien sûr, le stress imposé est très différent d’une activité à l’autre; courir un marathon amène une fatigue bien différente que de pelleter notre entrée en hiver.
  • Stress mental : Le corps humain étant un seul énorme système, les différents types de stress sont cumulatifs, et non pas isolés. Ainsi, un stress de nature mentale a aussi un effet sur le physique et la capacité du corps à compléter une activité. Vous avez probablement déjà remarqué que vos plus grands exploits athlétiques ne sont pas faits après une journée de travail particulièrement intense.

Bien sûr, ces différents stress varient d’un individu à l’autre, et chaque personne a une capacité différente. Un athlète n’aura pas la même capacité qu’un individu sédentaire, mais le principe est pratiquement le même. Il est donc important de considérer l’ensemble du volume de travail effectué et le niveau de fatigue, autant physique que mental. Si vous avez l’impression d’en faire plus qu’à l’habitude, mesurez votre niveau d’énergie, et n’hésitez pas à profiter d’un repos adéquat.

Il est définitivement possible d’augmenter notre capacité à tolérer un plus gros volume de travail, notamment par l’amélioration de notre condition physique. L’entrainement en force est un excellent outil, mais le sport en général offre énormément de bienfaits de ce côté. Pour les athlètes, la capacité est généralement assez élevée, donc le focus doit davantage être mis sur la gestion du volume, afin d’obtenir un repos qui permet une performance optimale.

Pour toute question par rapport à la prévention de blessures, à la gestion de votre volume d’entrainement ou à l’application adéquate de principes de récupération, n’hésitez pas à en parler à nos professionnels de la santé à la Polyclinique du Lac.

 

Windt J, Gabbett TJ. How do training and competition workloads relate to injury? The workload—injury aetiology model. Br J Sports Med.Gabbett TJ, Kennelly S, Sheehan J, Hawkins R,

Milsom J, King E, et al. If overuse injury is a ‘training load error’, should undertraining be viewed the same way? Br J Sports Med.

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