Dre Marie-Claude Déry

Dre Marie-Claude Déry

Chiropraticienne

Chiropraticienne de formation, Marie-Claude Déry offre une approche interdisciplinaire qui combine des techniques de chiropratique conventionnelle à l’utilisation d’appareils à la fine pointe de la technologie.

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Chiropratique | 28 février

Se blesser en toussant

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Grippe, rhume, bronchite, pneumonie ou n’importe quelle autre maladie, si votre microbe était accompagné d’une toux sévère et persistante, vous avez peut-être une douleur résiduelle à une des structures impliquées dans la respiration.

Les affections du système respiratoire s’accompagnent habituellement de toux et de gêne à la respiration. Comme le système musculo-squelettique permet habituellement à nos poumons de se remplir et de se vider à leur pleine capacité, il peut aussi se faire blesser lorsque nous le surutilisons. Mes clients me consultent alors non pas pour que je soigne leur grippe, mais bien pour que je les aide à se débarrasser de leur blessure physique, qui résulte souvent d’une entorse musculaire ou d’une blessure articulaire.

Inspirer, expirer
Nos poumons prennent place dans notre cage thoracique, constituée de nos douze vertèbres thoraciques auxquelles s’attachent nos côtes, qui se rejoignent à l’avant au niveau du sternum. Cela fait plusieurs articulations qui subissent des quintes de toux. Cette structure protectrice est enrobée de différents muscles qui permettent le mouvement d’inspiration et celui d’expiration.

Le muscle inspiratoire principal est le diaphragme. Il tapisse la partie inférieure de notre cage thoracique et il descend vers le bas lors de sa contraction, ce qui augmente le volume de nos poumons.

Les muscles inspiratoires accessoires sont les intercostaux externes, les scalènes et les sterno-cléido-mastoïdiens. Ils assistent le mouvement de la cage thoracique lors de la prise d’air. Je vous invite à rechercher ces termes sur le web pour visualiser le tout.

D’autres muscles qui s’attachent à la cage thoracique peuvent aussi être impliquées dans l’inspiration lorsque les efforts respiratoires sont importants, par exemple : le petit pectoral, le trapèze, les dentelés, le sous-scapulaire et même le grand dorsal.

L’expiration est en général passive chez les sujets sains, mais dans les cas de troubles respiratoires obstructifs, les muscles abdominaux et les muscles intercostaux internes seront recrutés davantage. Je vous dresse ici un très court résumé du mécanisme très complexe qu’est la respiration, mais sachez que plusieurs structures sont impliquées et peuvent donc être blessées.

Quand consulter
Lorsque vous êtes en phase de rémission de votre état grippal ou autre, si une douleur physique résiduelle est présente, vous pouvez penser à consulter votre thérapeute habituel. Vous aurez l’impression d’avoir fait un abus de sport ou un faux mouvement et ce n’est pas le cas. Que ce soit dû à un étirement musculaire ou à une blessure articulaire, toutes les formes d’inconforts sont possibles. Nous traitons habituellement nos patients pour une impression de s’être déplacé une côte, mais aussi pour la sensation d’avoir un gros torticolis et même une entorse lombaire. Je suis certaine que plusieurs de mes clients se reconnaissent en ce moment. Certaines affections nécessiterons du repos et d’autres s’amélioreront avec la reprise du mouvement, puisque d’être alité peut contribuer à votre piteux état. Quoi qu’il en soit, il faut s’attarder à la blessure qui est bien réelle et reprendre les activités physiques normales dès que le tout sera rentré dans l’ordre.

N’ayez crainte, la saison des virus achève! Par contre, celle des allergies s’en vient et cet article vous sera peut-être utile après quelques jours d’éternuements intenses.

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